Jeux dangereux

Mis à jour le 31/10/2018
Les cours de récréations sont des espaces privilégiés, propices aux nouvelles rencontres. Même si l’environnement scolaire reste un espace sécurisé et sécurisant pour nos enfants, il peut exceptionnellement se transformer en véritable ring, où se déroulent jeux et défis dangereux. Allant même jusqu’à apparaître sur les réseaux sociaux.

De quoi s'agit-il ?

Le but essentiel d’un jeu est de s’aérer l’esprit. Dissimulés sous des appellations ludiques et enjôleuses, se cachent de temps à autres, de vrais défis violents et préjudiciables, pouvant parfois compromettre l’intégrité physique et morale de nos enfants.

« Trente secondes de bonheur », « rêve bleu », « jeu du cosmos ou de la tomate », etc. Ce sont tout autant de termes, doux à l’oreille, mais qui évoquent en fait le « jeu du foulard ».

Si cet acte n’est pas exécuté sous la contrainte, il n’en reste pas moins potentiellement très dommageable.

En revanche, certains jeux d’agressions ne sont pas choisis mais subis, sous le regard souvent complaisant de témoins.
Il s’agit notamment du « jeu du cercle infernal », du « jeu de la canette », du « football trash », etc.

Les victimes sont clairement identifiées par les agresseurs, qui n’hésitent pas à enregistrer et filmer ces actes de violence gratuits (Happy slapping).

Il arrive aussi que ces défis dangereux dépassent les frontières des cours de recréations pour se retrouver sur les réseaux sociaux.
Lancés par un parrain ou tuteur, les adolescents participent, sous la contrainte psychologique, à une série de défis dont l’ultime étape conduit au suicide. On parle alors du «  Blue whale challenge » ou encore du « Momo challenge », etc.

Que faire ?

Afin de rester vigilant et déceler ce type de pratiques dont pourrait être éventuellement victime votre enfant, pensez à :

  • vérifiez qu’il ne présente pas de blessures ou traces inhabituelles ( marques de strangulation, griffures, scarifications, etc.)
  • vérifier les objets avec lesquels il joue régulièrement (foulard, écharpes, etc.).
  • vérifiez qu’il ne soit pas en contact avec des inconnus par téléphone, message, ou sur les réseaux sociaux.
  • vérifiez les éventuels changements de comportement.
  • Si vous estimez que votre enfant est victime de jeux dangereux, n’hésitez-pas. Déposez-plainte.

  • Parlez-en à votre enfant.
  • En cas de doute, n’hésitez-pas à alerter le corps enseignant.

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